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Nurserie : moins de pénibilité, plus d’efficacité

Pour faciliter les soins des veaux de plus en plus nombreux, le Gaec Joly, basé à Saint-Congard dans le Morbihan, a opté pour la construction d’une nurserie sur mesure. Ici, bien-être animal et humain sont intimement liés.

Pour Roseline, Jean-Yves, Jonathan et Kevin Joly, du Gaec du même nom, le bien-être animal passe notamment par celui de l’éleveur. Une philosophie que l’on retrouve dans leurs choix techniques. Robotisation de la traite en 2019, installation de robots d’alimentation en 2022 ; les éleveurs souhaitent gagner en flexibilité, réduire la pénibilité au travail, tout en maximisant leurs performances. Seulement voilà,

Un bâtiment fonctionnel

La nouvelle nurserie a été entièrement imaginée et aménagée par les éleveurs.

Ainsi, l’aménagement du bâtiment a été entièrement pensé pour faciliter les mouvements des animaux et des hommes. Il est séparé par deux couloirs ; l’un est destiné à l’alimentation solide, où passe aujourd’hui le robot d’alimentation, l’autre est dédié à l’alimentation lactée des jeunes animaux et est accessible directement depuis la laiterie. L’arrière des cases collectives dédiées aux jeunes animaux est ainsi équipé de porte-seaux. Parallèlement, une rangée de 28 cases individuelles Cultivert jonchent le mûr opposé (cf. encadré).

Un bâtiment ventilé

Ouvert sur la moitié, l’édifice jouit d’une très bonne ventilation naturelle. Cependant, pour éviter les courants d’air lors de journées venteuses, les faces ouvertes sont équipées de grands brise-vents modulables.

Une conduite simplifiée

Durant la phase lactée, les femelles de renouvellement sont alimentées avec de la poudre de lait. Quant aux mâles et aux animaux de vente issus de croisement de race à viande, Limousine ou Inra 95, selon le stade physiologique des vaches, ils sont nourris avec du lait entier. La distribution du lait se fait à l’aide d’un taxi lait, permettant de réduire la pénibilité de la tâche. Outre la praticité, c’est aussi le gain de technicité qui a poussé les éleveurs à faire ce choix :

A l’âge de deux à trois semaines, les jeunes génisses sont regroupées par cinq en cases collectives. Elles avancent ensuite progressivement, selon le principe de marche en avant, de case en case, par lot de 8. Elles ont alors accès à une ration composée de paille et d’aliment premier âge. Ce dernier sera remplacé progressivement par l’aliment croissance, jusqu’au sevrage, à 2,5 mois.

28 cases à veaux individuelles Cultivert

Très pratiques, ces cases sont équipées d’une paire de roues sur l’arrière et sont donc, à l’aide d’un diable, facilement transportables.